lundi 24 décembre 2012

Joyeux Noël à tous !

Je profite de quelques secondes que les préparatifs me laissent de libre pour vous souhaiter à tous un très joyeux Noël.

Puisse ces quelques heures bénies nous permettre de méditer sur le mystère de l'incarnation, l'innocence de l'enfant et la fraternité qui nous lie.

Une pause s'impose dans la paix du Christ.

Demain sera un autre jour,

Bien amicalement.

mardi 11 décembre 2012

En guise de conclusion : et si on essayait d'être heureux ?

Décidément, il n'y a rien à faire : le goût de bloguer ne me revient pas.
 
Ce n'est pas forcément une grande perte. Il y a déjà de tout dans la réacosphère, je n'ai jamais vraiment pu y trouver mon créneau propre. Et les deux tiers d'entre nous ne font que ressasser toujours les mêmes idées, sans que ça serve à grand-chose, de toute façon. Si les blogs avaient une quelconque incidence sur quoi que ce soit, ça se saurait, voyons !
 
Découragé, moi ? Pas vraiment. Honnètement, je crois que d'un point de vue collectif, notre affaire sent le cramé. Les civilisations sont mortelles, et la nôtre disparaît. Bon. C'est bien malheureux, il est bien navrant de vivre de telles époques. Bien dommage que ce soit tombé sur nous.
 
Mais quoi, y pouvions-nous quelque chose ? N'exagérons pas notre responsabilité. La partie était déjà largement jouée avant la naissance de la plupart d'entre nous. Et puis, nous sommes en démocratie. La raison du plus nombreux sera donc toujours la meilleure. La majorité des Français veulent la disparition de notre identité traditionelle, et votent en conséquence : c'est leur droit, après tout. Et que pouvons-nous faire d'autre que de donner notre avis quand on nous le demande, tous les cinq ans ? Breiviker ? Allons, allons, un peu de sérieux !
 
Vous me dites que le nombre ne fait pas tout, ne légitime pas tout. Mais où chercher la légitimité du pouvoir, alors ? En Dieu, comme jadis ? Mais c'est Dieu qui ne veut plus, mes pauvres amis ! Il en a ras le béret de nos conneries. Et les Chrétiens farceurs vous l'expliqueront mieux que moi : il faut rendre à Hollande ce qui appartient à César. Alea jacta est et toute cette sorte de choses.
 
Nous aurons donc le mariage gay, nous aurons le vote des étrangers, aux municipales puis aux présidentielles parce qu'on n'arrête pas le progrès, puis le mariage polyamoureux gay des étrangers qui votent, célébré par des imams, et tout ce qui s'ensuit, naturellement. Et ce ne sera pas la guerre civile, vous savez. Il n'y aura pas huit milliards de morts. Le système ne s'effondrera pas.
 
Nous ne serons même pas vraiment grand-remplacés, en fait, nous autres les blanchouilles. Nous serons toujours là. On ne nous forcera pas à partir et on ne nous génocidera pas. Bien sûr, on lynchera certains d'entre nous au cours de diverses incivilités, comme c'est déjà le cas, ça s'accentuera même un peu sans doute, mais c'est tout. Simplement, comme les colorés pondent huit moutards pour un des nôtres, nous deviendrons une minorité parmi d'autres, puis nous serons dilués. Mais nous ne disparaîtrons pas. Ceux d'entre nous qui aurons fait des enfants auront toujours des descendants biologiques en 2100. Des descendants métissés, et ne se considérant sans doute pas comme des blancs, mais si nous disparaissons, ce sera au sens où une goutte d'eau disparaît en tombant dans l'océan.
 
En fait, je crois que les choses se passeront à peu près comme les gauchistes pensent et espèrent qu'elles se passeront : un grand brassage, avec tout un tas de peuplades différentes vivant plus ou moins bien ensemble. Ce ne sera pas idyllique, certes, ça ne se passera pas tout à fait aussi bien qu'ils l'imaginent. Il y aura des frictions entre communauté, quelques émeutes, des meurtres, des viols bien sûr. Globalement, le pouvoir d'achat ne sera pas génial, mais ça restera vivable. Pour les gens prudents, intelligents et dégourdis, il y aura toujours moyen de bien s'en sortir.
 
Je ne crois pas non plus que nous aurons la Chariah. L'islam fera considérablement chier le monde, pendant un temps, mais ça restera à des niveaux tolérables en n'étant pas trop regardant. Il y aura des femmes voilées, des burqhas un peu partout, et toutes les autres nuisances occasionnées par les barbus augmenteront pendant encore un moment. Mais sans plus, quoi. Les musulmans tiennent à leur confort, après tout. Ils ramolliront comme les chrétiens ont ramolli, et dans quelques décennies peut-être, nous aurons des musulmans farceurs. Vous vous souvenez de cet athlète spartiate, dans Astérix aux jeux olympiques, qui s'écrait : "Peut-être qu'à Sparte, nous ne mangeons que les noyaux des olives et le gras de la viande, mais à Sparte, nous n'avons pas pour voisins des décadents qui se gavent toute la journée de choses succulentes ! Décadons! Décadons ! Nous voulons décader !" ? Ben pour les musulmans, ce sera pareil, en gros.
 
Donc si j'ai cru bon de ne pas souscrire au projet sociétal de la gauche, ce n'est pas pour une différence de diagnostic avec eux (pour résumer, je pense que ça se passera grosso modo comme le veut la gauche, en moins bien, mais sans que ça parte en bain de sang généralisé) c'est simplement parce que leur rêve est mon cauchemar. La société métissée et festive qu'ils jugent désirable, je la juge abominable. C'est tout. Nous avons une différence de sensibilité esthétique, pas un désaccord au niveau de l'analyse. Et après tout, puisqu'ils sont majoritaires, c'est mon problème.
 
Notre problème, devrais-je dire, puisque nous avons tous plus ou moins le même, ici. Eh bien tant pis. On n'y peut rien. Ce n'est plus sur le terrain de la politique qu'il faut se situer (un blogueur ne peut d'ailleurs pas influer dessus, soyons réalistes) , mais sur celui de la vie personnelle. Essayons d'incarner ce que nous aimons de notre culture tant que nous pouvons, de la faire durer tant que nous durons, et après nous ? Eh bien, après nous le déluge ! Qu'est-ce nous en aurons à faire, du devenir de la France, quand les portes de la montagne se seront refermées sur nous et que nous trinquerons avec nos aïeux ? Ils ne nous tiendrons pas rigueur : nous aurons fait notre petit possible.
 
Je vois des grincheux dans l'assistance qui protestent, qui grommèlent qu'ils ont des enfants et qu'ils sont soucieux de leur devenir. A ceux-là, je répondrai : fallait pas en faire ! Ah, mais. Et puis, ne vous inquiétez pas trop. ça ira, pour eux. Ils ne regretteront pas ce qu'ils n'auront pas connu. L'amiral exprimait dans son podcast la crainte que le petit mousse n'ait la vie dure, étant un petit blanc catholique. En voilà une affaire ! Le petit mousse se fera musulman, voilà tout ! Cela vaut-il la peine de faire tant d'histoires ? Qu'il apprenne donc par coeur quelques sourates : c'est un bagage utile qui pourra lui sauver la vie.
 
Alors soyez heureux, chers compagnons réacs de France, de Belgique, de Suisse et d'ailleurs ! Ne vous mettez ni la rate au court-bouillon, ni martel en tête pour ce qui ne dépend pas de vous : c'est la sagesse ! Ce sont encore nos buveurs très-illustres et autres liffreloffres qui ont raison. Cultivez votre jardin, faites l'amour, faites des enfants si vous voulez, faites votre Salut si ça vous chante, mettez-vous à un sport, rejoignez une chorale, apprenez une langue ou écrivez un livre, prenez soin de votre famille, et entretenez vos amitiés. Et si vous avez des amis gauchistes, ne vous brouillez donc pas avec eux pour ça, de grâce ! Si l'idéologie ne suffit pas pour créer des amitiés, elle ne vaut pas la peine qu'on en brise en son nom. Et comme l'écrivait ce bon La Varende, "périsse un principe plutôt qu'un sourire" !
 
Pour El Desdichado, le chemin s'arrête ici. Certains d'entre vous savent sans doute où me retrouver, ailleurs. Je leur dis au revoir. Aux autres, je dis adieu - sans amertume. Soyez heureux !