dimanche 3 février 2013

A Paris coule la Seine aux berges libérées… Ca, c'est Paris !


Dans Paris, ville lumière, ville des drouadlom et de la femme, mais pas des bébés,
ville où l'on s'occupe en priorité des vélos et des piétons, où les méchants osent se dire favorables à une vraie famille pour les bébés, une famille avec un homme et une femme, même qu'on leur réclame 100 000€  pour refaire une pelouse qui de toute façon aurait été à refaire après l'hiver et/ou après le prochain concert en faveur des sans-papiers, ou du prochain concert en faveur des pièces jaunes, ou du prochain concert contre la faim dans le monde, ou du prochain concert contre la guerre, enfin dans Paris la belle, un bébé ne peut pas naître, faute de place à la maternité de Port-Royal .
Dans le monde rural, c'est banal qu'un bébé ne voit pas le jour parce que sa mère doit parcourir 200 kms pour accoucher vu que la maternité de la ville la plus proche a été fermée à cause que ça coûte trop cher à nos finances (mais que fait le katar ?),  vu que nos finances ne peuvent pas tout faire, soigner les malades du monde entier et soigner les cotisants (faut choisir !). Et la Caf ne peut pas tout non plus ! Faut payer l'électro-ménager de nos accueillis plus leur facture de téléphone portable, vous avez dû voir ça dans vos mails.
Mais à Paris ville lumière ! Avec un maire qui tient à ce que tout le monde puisse se marier (d'ailleurs regardez cet apparentement terrible sur la page en lien : l'article sur la mort de ce bébé martyr et sur la gauche, une photo du débat sur le "mariage gay", tiens ça s'appelle à nouveau le "mariage gay", sur le Parisien ! Ils sont facétieux quand même…), un maire qui appartient à un parti qui vient de pondre une loi pour que n'importe qui puisse avoir des enfants bien français, fussent-ils nés ailleurs, ou en-dedans, ou en-dehors, mais nés quoi !
Une famille française classique, une femme et un homme, pleure l'enfant qu'elle n'aura pas… Et que dit la maternité ? Ceci : De son côté, la maternité, la plus grande de Paris, récemment rénovée, a annoncé une enquête interne « afin de comprendre ce qui s’est passé, voir si on est passé à côté de quelque chose ».
Rideau coco !
Des accidents à la naissance, il y en a peu, mais ils existent. Les médecins ne sont pas toujours responsables et il ne s'agit pas de charger le baudet. Mais là, c'est quand même un peu fort, si l'on en croit les faits relatés. J'ai bien une petite idée sur ce qui s'est passé, sachant ce qui se passe aux urgences dans ce pays : celui qui gueule vocifère le plus fort passe d'abord, il est prioritaire. Je sais aussi que les chambres à un lit sont réservées de fait aux femmes dont les familles sont les plus bruyantes et intrusives, je ne cite personne, vous me comprendrez. Mais je ne pense pas que les salles d'accouchements soient à plusieurs lits, si ?
« Le rendez-vous avait déjà été reporté, explique Stéphane, son compagnon, pompier. J’ai donc téléphoné avant de partir. On nous a demandé de ne pas venir tout de suite et d’attendre 11 h. Et à 11 h, il n’y avait plus de chambre disponible. » « Nous étions déjà venus aux urgences la semaine précédente. Ma femme leur avait dit que le bébé ne bougeait pas beaucoup. Et elle avait mal au côté gauche ». Lisez la suite, elle est édifiante…
A mon avis, les soignants sont "passés à côté de quelque chose", oui.  Mais surtout les parents, à qui  je pense et dont je partage la peine et la rage. Je pense qu'il faudrait songer à une cellule psychologique pour eux, voire une commission de réflexion, laquelle pourrait bien décider d'un lâcher de ballons blancs sur le Champs de Mars.
Je suis cynique, je sais, mais vous comprendrez que cette tragédie me mette la tête à l'envers. Je ne sais pas si la générosité du papa pompier est à toute épreuve et s'il aura encore envie de sauver nos vies, après un coup pareil…

P.S. N.B.  Et puis j'y pense ! Faudrait voir à me moderniser tout ça et ne plus appeler une maternité "maternité". C'est trop genré et sexiste. Une école maternelle va devenir une école je ne sais pas quoi (pas parentale, parce que ça, ce n'est pas la même chose) alors on va les appeler comment les "maternités" qui disparaissent ? Les "parentalités" ? Il est urgent de légiférer, à défaut de créer des lits dans les lieux où normalement, on fait des bébés. NORMALEMENT hein !