mardi 11 décembre 2012

En guise de conclusion : et si on essayait d'être heureux ?

Décidément, il n'y a rien à faire : le goût de bloguer ne me revient pas.
 
Ce n'est pas forcément une grande perte. Il y a déjà de tout dans la réacosphère, je n'ai jamais vraiment pu y trouver mon créneau propre. Et les deux tiers d'entre nous ne font que ressasser toujours les mêmes idées, sans que ça serve à grand-chose, de toute façon. Si les blogs avaient une quelconque incidence sur quoi que ce soit, ça se saurait, voyons !
 
Découragé, moi ? Pas vraiment. Honnètement, je crois que d'un point de vue collectif, notre affaire sent le cramé. Les civilisations sont mortelles, et la nôtre disparaît. Bon. C'est bien malheureux, il est bien navrant de vivre de telles époques. Bien dommage que ce soit tombé sur nous.
 
Mais quoi, y pouvions-nous quelque chose ? N'exagérons pas notre responsabilité. La partie était déjà largement jouée avant la naissance de la plupart d'entre nous. Et puis, nous sommes en démocratie. La raison du plus nombreux sera donc toujours la meilleure. La majorité des Français veulent la disparition de notre identité traditionelle, et votent en conséquence : c'est leur droit, après tout. Et que pouvons-nous faire d'autre que de donner notre avis quand on nous le demande, tous les cinq ans ? Breiviker ? Allons, allons, un peu de sérieux !
 
Vous me dites que le nombre ne fait pas tout, ne légitime pas tout. Mais où chercher la légitimité du pouvoir, alors ? En Dieu, comme jadis ? Mais c'est Dieu qui ne veut plus, mes pauvres amis ! Il en a ras le béret de nos conneries. Et les Chrétiens farceurs vous l'expliqueront mieux que moi : il faut rendre à Hollande ce qui appartient à César. Alea jacta est et toute cette sorte de choses.
 
Nous aurons donc le mariage gay, nous aurons le vote des étrangers, aux municipales puis aux présidentielles parce qu'on n'arrête pas le progrès, puis le mariage polyamoureux gay des étrangers qui votent, célébré par des imams, et tout ce qui s'ensuit, naturellement. Et ce ne sera pas la guerre civile, vous savez. Il n'y aura pas huit milliards de morts. Le système ne s'effondrera pas.
 
Nous ne serons même pas vraiment grand-remplacés, en fait, nous autres les blanchouilles. Nous serons toujours là. On ne nous forcera pas à partir et on ne nous génocidera pas. Bien sûr, on lynchera certains d'entre nous au cours de diverses incivilités, comme c'est déjà le cas, ça s'accentuera même un peu sans doute, mais c'est tout. Simplement, comme les colorés pondent huit moutards pour un des nôtres, nous deviendrons une minorité parmi d'autres, puis nous serons dilués. Mais nous ne disparaîtrons pas. Ceux d'entre nous qui aurons fait des enfants auront toujours des descendants biologiques en 2100. Des descendants métissés, et ne se considérant sans doute pas comme des blancs, mais si nous disparaissons, ce sera au sens où une goutte d'eau disparaît en tombant dans l'océan.
 
En fait, je crois que les choses se passeront à peu près comme les gauchistes pensent et espèrent qu'elles se passeront : un grand brassage, avec tout un tas de peuplades différentes vivant plus ou moins bien ensemble. Ce ne sera pas idyllique, certes, ça ne se passera pas tout à fait aussi bien qu'ils l'imaginent. Il y aura des frictions entre communauté, quelques émeutes, des meurtres, des viols bien sûr. Globalement, le pouvoir d'achat ne sera pas génial, mais ça restera vivable. Pour les gens prudents, intelligents et dégourdis, il y aura toujours moyen de bien s'en sortir.
 
Je ne crois pas non plus que nous aurons la Chariah. L'islam fera considérablement chier le monde, pendant un temps, mais ça restera à des niveaux tolérables en n'étant pas trop regardant. Il y aura des femmes voilées, des burqhas un peu partout, et toutes les autres nuisances occasionnées par les barbus augmenteront pendant encore un moment. Mais sans plus, quoi. Les musulmans tiennent à leur confort, après tout. Ils ramolliront comme les chrétiens ont ramolli, et dans quelques décennies peut-être, nous aurons des musulmans farceurs. Vous vous souvenez de cet athlète spartiate, dans Astérix aux jeux olympiques, qui s'écrait : "Peut-être qu'à Sparte, nous ne mangeons que les noyaux des olives et le gras de la viande, mais à Sparte, nous n'avons pas pour voisins des décadents qui se gavent toute la journée de choses succulentes ! Décadons! Décadons ! Nous voulons décader !" ? Ben pour les musulmans, ce sera pareil, en gros.
 
Donc si j'ai cru bon de ne pas souscrire au projet sociétal de la gauche, ce n'est pas pour une différence de diagnostic avec eux (pour résumer, je pense que ça se passera grosso modo comme le veut la gauche, en moins bien, mais sans que ça parte en bain de sang généralisé) c'est simplement parce que leur rêve est mon cauchemar. La société métissée et festive qu'ils jugent désirable, je la juge abominable. C'est tout. Nous avons une différence de sensibilité esthétique, pas un désaccord au niveau de l'analyse. Et après tout, puisqu'ils sont majoritaires, c'est mon problème.
 
Notre problème, devrais-je dire, puisque nous avons tous plus ou moins le même, ici. Eh bien tant pis. On n'y peut rien. Ce n'est plus sur le terrain de la politique qu'il faut se situer (un blogueur ne peut d'ailleurs pas influer dessus, soyons réalistes) , mais sur celui de la vie personnelle. Essayons d'incarner ce que nous aimons de notre culture tant que nous pouvons, de la faire durer tant que nous durons, et après nous ? Eh bien, après nous le déluge ! Qu'est-ce nous en aurons à faire, du devenir de la France, quand les portes de la montagne se seront refermées sur nous et que nous trinquerons avec nos aïeux ? Ils ne nous tiendrons pas rigueur : nous aurons fait notre petit possible.
 
Je vois des grincheux dans l'assistance qui protestent, qui grommèlent qu'ils ont des enfants et qu'ils sont soucieux de leur devenir. A ceux-là, je répondrai : fallait pas en faire ! Ah, mais. Et puis, ne vous inquiétez pas trop. ça ira, pour eux. Ils ne regretteront pas ce qu'ils n'auront pas connu. L'amiral exprimait dans son podcast la crainte que le petit mousse n'ait la vie dure, étant un petit blanc catholique. En voilà une affaire ! Le petit mousse se fera musulman, voilà tout ! Cela vaut-il la peine de faire tant d'histoires ? Qu'il apprenne donc par coeur quelques sourates : c'est un bagage utile qui pourra lui sauver la vie.
 
Alors soyez heureux, chers compagnons réacs de France, de Belgique, de Suisse et d'ailleurs ! Ne vous mettez ni la rate au court-bouillon, ni martel en tête pour ce qui ne dépend pas de vous : c'est la sagesse ! Ce sont encore nos buveurs très-illustres et autres liffreloffres qui ont raison. Cultivez votre jardin, faites l'amour, faites des enfants si vous voulez, faites votre Salut si ça vous chante, mettez-vous à un sport, rejoignez une chorale, apprenez une langue ou écrivez un livre, prenez soin de votre famille, et entretenez vos amitiés. Et si vous avez des amis gauchistes, ne vous brouillez donc pas avec eux pour ça, de grâce ! Si l'idéologie ne suffit pas pour créer des amitiés, elle ne vaut pas la peine qu'on en brise en son nom. Et comme l'écrivait ce bon La Varende, "périsse un principe plutôt qu'un sourire" !
 
Pour El Desdichado, le chemin s'arrête ici. Certains d'entre vous savent sans doute où me retrouver, ailleurs. Je leur dis au revoir. Aux autres, je dis adieu - sans amertume. Soyez heureux !

31 commentaires:

  1. Très beau billet et, même si le mot est horriblement galvaudé, émouvant.

    Je crois bien que, de plus en plus, je partage cette vision de l'avenir. et je me dis que, n'ayant pas d'enfant et allant sur mes 57 ans, je serais bien con de me mettre la rate au court-bouillon à propos de l'avenir. Ils veulent crever ? Qu'ils crèvent ! Ils veulent juste s'assoupir ? Qu'ils dorment… Moi, je retourne m'en déboucher une.

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    1. A ce propos, Didier, étant donné que nous sommes presque "pays", il faudrait tout de même qu'un jour, on se retrouve autour d'un verre pour parler de La Varende entre fossiles d'une époque révolue.

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  2. Vous avez bien de la chance, M. Goux, de trouver en la boisson (comme on disait naguère) du réconfort. Je devrais peut-être m'y mettre aussi. Mais n'est-ce pas un peu tard, à 53 ans ?

    Monsieur l'Inconsolé, je trouve votre message… Ah, tiens, v'là qu'j'ai plus les mots.

    Je vais vous relire, plutôt.

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  3. Ah oui mais non! Si le petit mousse se fait muzz il ne pourra pas mangé de bacon croustillant. Rien que pour ça, je continuerai. Mais toujours, autant que possible, dans la bonne humeur et la dérision. De toutes façon je ne sais rien faire d'autre.

    Bon vent à vous.

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    1. C'est vrai que ce serait un gros sacrifice, mais en fait, ça ne voudrait pas forcément dire qu'il ne pourrait pas en manger. Est-ce que tous les catholiques s'abstiennent vraiment de fornication ? Non, n'est-ce pas ? Bah alors... Faudra juste qu'il soit discret. Sa conversion n'aura pas à être beaucoup plus profonde que celle des marranes. L'islam, c'est bêtement formaliste, comme religion. Et puis, ça devrait s'assouplir après le concile La Mecque II, avec les musulmans farceurs.

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    2. Tout à fait d'accord ! Mon mail privé est affiché sur mon blog…

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    3. Merde ! je n'ai pas répondu au bon endroit…

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  4. Discovering the Christian Cross

    Je tâtonne et commente. Je vois ds ce post quelque chose comme la noche oscura de Jean de la Croix et autres amateurs de la nuit de l'âme (Thérèse, Teresa pour plus récentes), et, somehow, la découverte de la Croix Chrétienne.
    Celle-ci n'est pas en effet le sacrifice-d'offrir-ses-souffrances-pour-le-salut-des-âmes, mais aussi, pour certains Atlas prophètes, l'acceptation de la limite du monde, le renoncement à notre capacité de faire le pont entre la vision claire et la réalité sordide, entre le cycle court de notre vie et ceux, longs, de celle des civilisations ou de la biologie animale... Et cette acceptation ne signifie pas abandon de la lutte, mais lui en donne au final son sens, le seul qui tienne dans ce cas, la charité chrétienne, qui n'est pas guimauve pour pétasses mais bien partage de ce goût commun de construction.
    Quant à l'espérance, le monde est grand, et si des pays meurent, d'autres grandissent : difficile de reprocher à la très sainte communauté de la fonctionnarité de ne pas se bouger et refuser soi-même de se barrer à St Domingue, dans le Queensland ou à Kampala...
    Pour ce sermon douteux, vous me direz à genoux 3 chapelets les bras en croix, de nuit.
    Amen,

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    1. Vous êtes un anglophone utilisant un traducteur automatique, ou vous glissez des mots anglais dans votre prose pour avoir l'air branché ? Enfin, j'ai pas tout compris, mais merci. Que Dieu vous bénisse et vous tienne en sa sainte garde, mon père.

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  5. Je ne suis pas d'accord avec bien des choses dans ce billet, vous vous en doutez, mais c'est désormais sans importance puisque que vous vous retirez du jeu.
    Néanmoins je suis d'accord avec vous sur un point : oui, il est possible d'être heureux même lorsque les civilisations s'effondrent - et la politique n'est pas le tout de l'existence humaine.
    J'ajoute : faites des enfants (vous tous) si vous le pouvez encore. Même s'ils donnent bien du souci, ils sont un élément du bonheur. Les parents me comprendront.

    Portez vous bien et soyez heureux.

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    1. Mais vous savez, c'est grâce à vous que j'ai pris cette décision-là. Vous m'avez amené à réfléchir à la notion de bonheur. Au fond, être heureux c'est simple, pas facile, mais simple : il suffit de mener une vie saine et active, d'être travailleur et appliqué. Et je me suis aperçus que je n'étais pas heureux, parce que je ne menais pas une vie saine.

      Je ne suis pas encore rendu au point des habitants de Fishtown ou de ces anglais assistés dont vous nous parliez. Mais il faut que je fasse gaffe : je deviens accro à internet, je cuisine peu et mal, je prends du bide, en dehors de mon boulot j'ai tendance à fainéanter... Et blogouiller, ce n'est jamais qu'une autre manière de glandouiller, si on n'y prend pas garde.

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    2. Sincèrement heureux d'avoir pu vous être utile.
      Oui, vous avez raison, les blogs peuvent devenir très envahissants, et surtout prendre la place d'activités autrement plus gratifiantes, même si moins immédiatement plaisantes.
      Néanmoins, bien compris, ils peuvent être, je crois, une manière d'oeuvrer modestement pour le bien commun, et si l'on ne s'y fait pas des amis à proprement parler, on peut néanmoins y rencontrer des gens avec qui l'on sympathise.
      Alors n'oubliez pas de passer nous voir de temps en temps (nous, c'est-à-dire nous qui continuons à tenir des blogs).

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  6. Très bon billet. Je ne suis pas loin de penser comme vous tout en considérant qu'une saine réaction est toujours possible. En admettant qu'elle n'ait pas lieu advienne que pourra.

    Il se peut aussi qu'au lieu du melting pot nous nous dirigions vers une sorte d'apartheid socio-racial...

    J'ai une fille et je suis confiant en son avenir car elle est formée pour ce monde et son éducation ne la prédispose à aucune conversion politique ou religieuse. Aura-t-elle des enfants ? Il lui est récemment arrivé de l'envisager pour la première fois. Après tout, elle n'a que 28 ans...

    Bon, là-dessus je vous souhaite bonne et heureuse route. Puisse-t-elle vous amener vers ici un de ces jours. Vous avez mes coordonnées...

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    1. ça va finir par se faire. Je vous contacte sans attendre.

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  7. Finalement, vous êtes un optimiste !
    Vous croyez que nous aurons tout loisir de nous diluer… Je ne partage pas cet avis.
    Mais je vous comprends et j'espère que vous ne laissez pas tomber de l'autre côté.
    Vous nous apprenez beaucoup de choses.
    A bientôt !

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    1. De l'autre côté, je ne vais pas fermer boutique de manière définitive. En revanche, comme je l'ai annoncé, je vais réduire la voilure, au moins provisoirement.

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  8. Finalement, vous fermez ce blog alors ou vous le laissez ouvert aux autres participants ?

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  9. Oui, El Desdichado, pourrai-je continuer à publier céans ma piètre prose ?

    Quoiqu'il en soit, soyez remercié de m'avoir invité sur ce blog dont je partage si bien la ligne directrice.

    Comme je comprends votre ton désabusé !

    Et pourtant, entre réacs, il y a matière à se réchauffer le cœur...

    Et pour ma part, comme l'Amiral, j'ai un fils. Alors, pas question de capituler en rase campagne . Les fâcheux, les importuns et les têtes de nœud qui font notre quotidien, et bien je ne renonce pas à les combattre.

    Oh, pas avec mes poings, pas avec les armes de l'actualité. Je n'en traite quasiment pas.

    Mais avec celles de la dérision, et du désenchantement, et les débiles outils littéraires que la Providence m'a laissés.

    Alors, je continue, morbleu !!!

    Comment, où, et avec qui je ne sais, mais il ne sera pas dit que j'ai renoncé.

    Si la victoire ne nous couronne pas, il nous restera le panache !

    Cyrano, d'Artagnan, auraient-ils renoncé ?

    El Desdi, nous avons besoin de vous !

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    1. Si Carine, Pierre et vous souhaitez continuer à publier vos messages ici, je n'y vois pas d'inconvénient. Par contre, comme le rythme de parution de billets, qui était déjà faible, va encore diminuer avec ma défection, peut-être auriez-vous intérêt à vous associer avec quelque autre blogueur ou commentateur de la sphère qui soit plus productif, s'il s'en trouve un qui recrute.

      Quoiqu'il en soit, vous avez une jolie plume et, même si ce n'est pas forcément une arme politique bien efficace, je vous encourage à continuer à écrire.

      Et pour ce qui est de votre vaillante harangue, vous me flattez, mais je ne me crois pas indispensable et, du reste, Cyrano et d'Artagnan étaient mousquetaires, donc braves. Moi, dans la vraie vie, je suis secrétaire, et croyez-moi, notre profession n'a rien fait pour mériter une réputation de bravoure.

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    2. Salut Desdi, pour ma part, je suis en plein bouleversement d'opinion en ce moment, et j'ai malheureusement trop de lacunes en rédaction pour prétendre avoir une plume agréable à lire. Carine et vous le faîtes très bien en revanche.

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  10. Ah oui, ça c'est un beau billet!
    De la contestation, ET de l'optimisme. Nous le savons, que nous existons pour nous, pour notre famille, nos amis. Nous fustigeons l'invisible, refusons de vivre pour la société, refusons de considérer que nos existences appartiennent à la société.
    Oui, comme vous, chaque jour que je vis je suis heureux, ma famille et mes amis me rendent heureux. Le bonheur ne pourra plus jamais venir de la société. Alors à défaut de la changer, comme vous, je serai heureux avec les miens, et continuerai à réagir nerveusement à une politique macabre qui se déguise en humaniste.

    Merci pour ce billet Desdichado. Vous avez réussi à mettre des mots sur ma conception de l'existence, du bonheur, et de notre place dans la société.
    Très bonne journée à vous.


    Friendly.

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  11. Beau billet, je ne partage pas la totalité de votre point de vue,l'Islam est indissoluble dans une société libre mais avec les gauchistes de plus en plus sur le devant, nous finirons par nous habituer aux privations de liberté et l'Islam y fera son lit et mettra le gauchisme dehors voir au bout d'une grue.

    Je suis le papa de 4 enfants et je leurs demande de quitter cette terre de France le plutôt possible et pourtant ils passeraient inaperçus dans ce pays, étant des enfants métisses.

    Bonne continuation.

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    1. Bonjour Grandpas.
      C'est drôle car depuis que j'ai 13 ans mon père n'arrête pas de me dire que je devrais partir de France pour aller au Canada ou aux USA. Je ne l'ai jamais écouté, étant trop jeune à l'époque, et sans convictions politiques, je voulais rester ici. Avec ma famille, mes amis.

      Je ne sais pas si je dois regretter d'être resté, mais mes amis qui sont partis ont tous réussi à trouver un boulot épanouissant, et sont toujours en contact avec leurs familles.

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  12. Tiens, c'est drôle, aux USA le massacre d'hier les a fait s'interroger sur la circulation des armes dans leur pays. Soit.
    Nous en Europe, on nous a empêché de nous interroger sur l'Islam suite aux actes de Breivik.
    Peut-être aussi que Breivik faisait passer un message, rendant ses opinions irrecevables, alors que le tireur américain n'avait pas de revendications.

    Tout de même, on nous supprime un peu vite les débats importants. C'est dommage.

    Bon week-end à toute l'équipe!

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  13. Vous avez sans doute raison mais la qualité de vos écrits et le niveau de votre réflexion tendent à démontrer le contraire.
    Bien sûr, ce que nous écrivons ne sert pas à grand chose et relève sans doute essentiellement d'une sorte de vanité gentille et défoulatoire. Aussi, le jour où l'envie passe, il serait diabolique de persévérer.
    Sans compter qu'ainsi que vous le dites, d'une certaine façon nous
    sommes foutus. Les combats d'arrière garde ne présentent d'intérêt
    qu'esthétique...et encore.
    A un de ces jours sûrement.
    Amitiés.

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  14. Je vous découvre au moment où vous glissez la clé sous la porte! Merci pour ce beau billet qui a résumé, mieux que je ne l'ai jamais fait, ma façon de vivre, sinon mes conceptions intimes, il faudra que je prenne le temps d'y réfléchir en profondeur.
    Oui, le bonheur est là, à portée de main, sans doute plus accessible en Dordogne (où je vis depuis peu) qu'à Saint-Denis, je le reconnais, mais il est là; nous ne stopperons pas le torrent en écartant les bras, alors il faut s'en tenir éloigné.

    D

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  15. Au sujet du bonheur, je me suis toujours dit que c'était un sentiment très subtil, pas forcément évident à reconnaître, et que de nombreuses personnes sont heureuses sans le savoir. Le bonheur consiste en une stabilité de l'humeur, une douce joie de vivre, et moins dans une succession de plaisirs, qu'on ressent fortement, mais qui retombent assez vite. Le bonheur est silencieux, alors que le plaisir est gueulard comme pas possible.
    Je trouve qu'on est heureux quand on se rend compte que la vie se déroule comme on le voudrait, qu'on sait appréhender les malheurs, et qu'on affiche une certaine constance dans notre existence. Beaucoup se disent malheureux car ils pensent que ce dernier réside dans une multitude de plaisirs, qu'il serait dans notre société de consommation un simple acte d'achat, mais non, le bonheur est à la fois plus simple, et plus subtil.
    Quel gâchis! Tant de gens râlent, fustigent les autres en les accusant de tous les malheurs du monde, sans même se rendre compte que leur vie présente tous les ingrédients du bonheur. Je suis heureux, je ne le sais pas, mais je vais aller emmerder mes concitoyens.
    Nul besoin d'être très riche pour être heureux. Même si ça peut y participer.

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  16. Hummmm... Moué...
    Si on vous en laisse le choix, et rien n'est moins certain, voir cette analyse à propos des armes, on se dirige plutôt vers la situation du Mexique que du Japon:

    http://whiskeysplace.wordpress.com/2012/12/23/why-gun-bans-fail/

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  17. Oh la la ! ne pas se fâcher avec les gauchos ? Mes amis gauchistes m'ont éjecté depuis longtemps ! et le tout dernier vient de le faire !

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