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Admirons l'exercice de style d'un affreux (ou d'une affreuse, c'est pas exclu) qui a commis ce qui suit. Ce journaliste est promis à un grand avenir, surtout s'il ne prend jamais le métro ni le train.
Je me contente de citer :
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Le parcours chaotique de « la pousseuse du RER D »
Yerres, le 22 novembre. Après son coup de folie, l’adolescente n’arrive toujours pas à expliquer son geste.
(-NDLR : ça, c'est la légende de la photo qui ne montre rien et surtout pas la tête de la victime pousseuse, dont on a bien sûr changé le nom. Merde, c'est devenu une Marine :lol: . Vous avez noté le "coup de folie"- )
Pièce après pièce, le puzzle prend forme. Celui du parcours chaotique et sinueux de Marine*, 15 ans, devenue depuis quatre jours « la pousseuse du RER D. » Au fil de ses auditions, l’adolescente qui a projeté sous les rails d’un train une jeune fille de 17 ans, jeudi dernier à Yerres, se dévoile.
« On sait que cette jeune personne a une vie très triste. Ses parents biologiques l’ont placée en foyer très tôt, car ils ne pouvaient pas subvenir à ses besoins, révèle Gilles Charbonnier, procureur d’Evry. Son parcours n’a pas été facile. Il s’agit d’une enfant cabossée par la vie. »
L’adolescente est écrouée depuis samedi à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. Celle qui, jusque-là, était scolarisée dans « un lycée de l’Essonne », selon le parquet d’Evry, va de nouveau être entendue par la justice dans les jours qui viennent. « Il va falloir qu’elle précise les raisons de son geste. Pour l’instant, elle est encore très marquée par les conséquences de son acte. Elle ne peut que s’expliquer difficilement sur les faits, confie Gilles Charbonnier. D’un autre côté, nous allons mettre en place un suivi d’une autre nature pour elle. C’est une mineure de moins de 16 ans. On n’est pas dans la répression absolue mais plutôt sur un projet éducatif qu’il va falloir élaborer. »
La victime amputée de ses deux jambes
Dans l’immédiat, Marine va être soumise à des enquêtes de personnalité et à un quadrillage de sa psychologie. « Cela donnera des axes de travail qui pourront favoriser sa réinsertion future, indique encore le procureur d’Evry. Le témoignage de la victime, si toutefois elle se trouve à un moment en état de le donner, sera également d’une aide capitale. »
La victime, Jessica, reste dans un « état stabilisé » depuis l’amputation de ses deux jambes. « Les médecins avaient signalé que, si elle passait le week-end, ses chances de survie étaient accrues », rapporte encore le parquet d’Evry.
Ancienne élève de l’établissement régional d’enseignement adapté (EREA) de Montgeron, Jessica y avait suivi deux années de CAP d’assistante technique en milieu familial et collectif (ATMFC). Elle avait quitté la structure en juin, y laissant le souvenir d’une « petite blonde vive et énergique, un peu grande gueule ».
* Le prénom a été modifié.
Le Parisien
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Voilà l'engin. Je n'ai pas fait de commentaires, la Mouette, que je connais assez bien, s'en est chargée.
C'est pas gai, je vous l'accorde, mais le boss a dit qu'on n'est pas là que pour rigoler.