mardi 27 janvier 2015

Les grecs ne comprennent rien au rugby.







Selon la mythologie le jeu de rugby est né de la manière suivante : Au cours d'une partie de foot-ball entre étudiants de l'université de la ville de Rugby (Angleterre), un des joueurs, pris d'un accès de démence juvénile, s'empara du ballon à la main pour le porter ainsi jusque dans le but adverse, au mépris des règles élémentaires de ce sport.

William Webb Ellis venait d'inventer le Rugby, qui allait devenir un sport bien distinct du foot-ball sous la dénomination officielle de "football-rugby", par opposition au "foot-ball-association".

De la transgression est née la création.

La Grèce s'y connait en mythologie, mais semble ne rien comprendre à celle du rugby, et c'est fâcheux.

Les électeurs de ce pays ont en effet porté au pouvoir le jeune Sirtakis, marxiste bon teint, et qui prétend mener une politique de rupture par rapport à l'austérité imposée par Bruxelles. Voilà pour la transgression.

Mais il y a un hic : ni Sirtakis, ni les grecs, nous dit-on, n'entendent quitter l'UE. Il n'est pas question de créer une voie nouvelle.

C'est un peu comme si William Webb Ellis, après son coup d'éclat sur la pelouse du collège de Rugby avait simplement continué à jouer au foot-ball-association en prenant le ballon à la main. Il aurait été sanctionné à chaque fois d'un coup-franc à l'équipe adverse et aurait fait perdre tous les matches de son équipe. Puis son équipe,  lassée, l'aurait exclue. Sirtakis serait ce Webb Ellis en demi-teinte et son équipe, c'est la Grèce.

On ne peut prétendre pratiquer un jeu dont on méprise les règles.Ou alors, on en fonde un autre.
A méconnaitre ce principe simple, les grecs risquent de déchanter très vite.

Comme je n'ai rien contre la Grèce ni les grecs, je souhaite les aider par mes précieux conseils et me mets à leur disposition pour une mise à niveau en matière d'histoire du jeu de rugby.

A bon entendeur...





jeudi 15 janvier 2015

Questions pour un champion







Je suis une période de temps de 365 jours qui commence le 1er janvier et s’achève le 31 décembre.
Je fais partie du 21ième siècle.

Je suis…Je suis…

A mon septième jour, je suis le théâtre d’un  bain de sang en plein Paris dont les auteurs sont des « illuminés », selon le Président de la République.

Je suis…Je suis…

Plusieurs victimes de ce massacre sont des caricaturistes connus du journal Charlie Hebdo.
Mais je ne suis pas Charlie.

Je suis…Je suis…

Deux jours après, un épisode dramatique voit des otages juifs liquidés par un terroriste se réclamant de l’islam. Certains observateurs attentifs découvrent alors avec stupéfaction que l’antisémitisme en France n’est plus le fait de l’extrême-droite réactionnaire depuis au moins trente ans.

Je suis…Je suis…

A mon 11ième jour, une manifestation rassemble des millions de français en tous genres, sauf ceux que l’on aurait souhaité y voir,  qui ont jugé bon de rester dans leurs banlieues et leur mosquées.

Je suis...Je suis…

Les minutes de silences imposées dans les établissements scolaires suite à ces évènements dramatiques sont copieusement chahutées aux cris de « allah akbar », autre signe évident d’union nationale.

Je suis…Je suis…

Je me caractérise par l’envie quasi-unanime de me voir déjà finie alors que je viens à peine de commencer.

Je suis…Je suis…

Je suis précédée par 2014 et serai suivie par 2016.

Oui, bravo, vous avez trouvé :

Je suis 2015 !

Tous mes vœux pour cette nouvelle année !