mardi 12 mars 2013

Aymeric, c'est moi !

Bon, allez, j'ai bien ri, vous ne vous êtes douté de rien, et je vous ai roulés dans la farine. Les meilleures sont les moins longues. Je vous le donne en mille. Voilà : je suis Aymeric !

Samedi soir dernier, à l'émission où j'émarge, paraissait une actrice populaire. L'impudente ( y croiriez-vous ? ) a décidé de se présenter à une élection législative partielle. Il était temps que j'y mette bon ordre.

En démocratie, pour être légitime à briguer les suffrages, il faut : avoir fait l'ENA, ou être de gauche, et de préférence les deux. Un enfant des écoles sait bien qu'être un peu connu et être même vaguement de droite constitue un brevet d'inéligibilité, même si on a incarné un commissaire de police.

Or ladite actrice, au mépris des règles susmentionnées et avec un aplomb sidérant n'a pas hésité à solliciter auprès des électeurs une place de suppléant député. Halte au scandale !

J'avais déjà montré mes talents de garant des institutions et de la morale dominante lors de l'émission précédente en me montrant particulièrement odieux avec Obertone. Comme il ne s'est pas laissé démonter, j'ai résolu sur ma lancée d'être aussi goujat que mes facultés élevées en la matière me le permettent. D'autant que la proie était ce soir-là beaucoup plus facile : Véronique Genest est peut-être habituée des plateaux télé, mais pas de la dialectique politique : haro !

Quelle exaltante perspective, quel bonheur justicier !

J'ai vu sous mes coups s'étioler l'assurance de la commissaire et pour cause : pas même capable de répondre à une question de première année de science-po.

Quelle leçon j'ai donné à ceux qui s'imaginent que l'élection démocratique permet de donner le pouvoir à ceux qui sont décidés à représenter les électeurs, à servir et à choisir, pas à savoir des tas de choses ! Quand on pense que certains élus n'ont jamais mis les pieds à Saint-Germain-des-Prés, c'est à se tordre ! Il y a même des pervers pour souhaiter le renouvellement de la classe politique actuelle qui a pourtant fait ses preuves...

Sincère et honnête l'invitée de Ruquier ? et alors ? c'est une qualité ça pour être élue?

Et puis elle s'est troublée davantage encore quand j'ai évoqué l'aspect privé de la question ( hé, hé !), puisque son mari semble avoir un lourd passé comme personnage mal-pensant. Avoir des liaisons dangereuses, ça n'existe pas à gauche, faut vraiment être de droite.

Là évidemment, j'avais touché juste, atteinte personnellement, la malheureuse ne s'en est pas remise.

Et voilà le travail ! atomisée la Genest ! Alors, je n'ai pas été un parfait butor ? si n'est-ce pas ?

En toute modestie, je pense m'être surpassé.

Mission accomplie.

Après Obertone et la commissaire, à qui le tour ?








vendredi 8 mars 2013

Obertone n'est autre que moi !

Des blogueurs de rencontre, cédant à la mythomanie, y compris sur le présent site, on crut bon de se proclamer Obertone.

A ces imposteurs, je réponds sans ambages : halte !

Obertone n'est autre que moi.

La preuve ? Après l'émission de samedi soir, j'ai jeté mon gant au sieur Aymeric, lui intimant de se rendre le lendemain matin à l'aube sur le prés du bois de Vincennes accompagné de ses témoins.

Il aurait ainsi l'honneur de tâter de la vigueur de ma rapière et de l'efficacité de ma botte secrète.

Vous savez quoi ? Il n'est pas venu.

Si c'est pas une preuve, ça...

vendredi 1 mars 2013

Larfleeze

Proposition alternative à celle de Didier Goux, très "bête immonde" :


Laurent Obertone, c'est moi !

Devant les basses attaques et les calomnies dont mon livre a été l'objet, je crois bon de tomber le masque : oui, je suis Laurent Obertone ! Et à tous les couards de Mediapart et d'ailleurs, je crache mon dégoût.