lundi 25 juin 2012

Tarpéia la gauchiste

Nous ne serons malheureusement jamais débarrassés de la gauche : elle existe depuis les époques les plus reculées et resurgit en tous les temps, sous une forme ou une autre. Nous l'avons débusquée chez Homère. Elle sévissait aussi dans la Rome antique, et Tite-Live nous a conservé le récit de ses agissements, dans une histoire qui est une véritable parabole. Mais jugez plutôt :

"La dernière guerre fut celle des Sabins; ce fut aussi la plus sérieuse : car ce peuple agit sans précipitation ni colère; ses menaces ne précédèrent point l'agression; mais sa prudence ne rejeta point les conseils de la ruse. Spurius Tarpéius commandait dans la citadelle de Rome. Sa fille, gagnée par l'or de Tatius, promet de livrer la citadelle aux Sabins. Elle en était sortie par hasard, allant puiser de l'eau pour les sacrifices. À peine introduits, les Sabins l'écrasent sous leurs armes, et la tuent, soit pour faire croire que la force seule les avait rendus maîtres de ce poste, soit pour prouver que nul n'est tenu à la fidélité envers un traître. On ajoute que les Sabins, qui portaient au bras gauche des bracelets d'or d'un poids considérable et des anneaux enrichis de pierres précieuses, étaient convenus de donner, pour prix de la trahison, les objets qu'ils avaient à la main gauche. De là, ces boucliers qui, au lieu d'anneaux d'or, payèrent la jeune fille, et qui l'ensevelirent sous leur masse. Selon d'autres, en demandant aux Sabins les ornements de leurs mains gauches, Tarpéia entendait effectivement parler de leurs armes; mais les Sabins, soupçonnant un piège, l'écrasèrent sous le prix même de sa trahison. 

 Quoi qu'il en soit, ils étaient maîtres de la citadelle."

Tite-Live, Histoire romaine, Livre I.

Ah, chers amis gauchistes, au moment d'ouvrir la porte aux frères que vous vous êtes choisis pour qu'ils remplacent vos frères par le sang, méditez bien l'histoire de la pauvre Tarpéia.

3 commentaires:

  1. Mais croyez-vous qu'il soit possible de mourir étouffé sous les babouches?

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    1. Sous les babouches, je ne sais pas, mais je me suis par contre laissé dire que les Sabins d'aujourd'hui détenaient tous les records en matière de lapidation de femmes. Et ils sont assez doués aussi pour les crémations de personnes vivantes.

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  2. On ne dénoncera jamais assez la rouerie des femmes !
    De nos jours, la trahison est le fait autant des hommes que des femmes, avec un pluss pour les hommes quand même, qui ont le pouvoir, du moins le croient-ils…
    Mais le fait que les hommes trahissent autant que les femmes est bien un signe de féminisation de l'occident.
    Zemmour avec moi !

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